mardi 17 mars 2015

De la rédaction de Comptes-Rendus de CE

Depuis quelques mois, je collabore régulièrement avec une société spécialisée dans la rédaction de comptes-rendus de réunions de CE. Je n'avais jamais pratiqué cette activité auparavant, et je commence à m'y sentir à l'aise.

Cette expérience m'a permis de renforcer ma maîtrise de certains outils, et j'acquiers de mois en mois de nouveaux automatismes qui me permettent de gagner du temps et de retranscrire fidèlement le sens des débats auxquels j'assiste. Bien sûr, ce que j'apprends lors de ces réunions reste confidentiel et l'extrait que je vais vous communiquer ci-dessous a été anonymisé.

"M.A (salarié élu) signale que dans le service Force de vente, un congé maternité n’a pas été remplacé et un poste reste ouvert. Mme B (salariée élue) est surprise, car pour elle, la Direction voulait mettre l’accent sur le service commercial. Mme Z (Direction) explique que le temps de maîtriser les process, le congé n’était pas couvert.
M.A le réfute : le congé maternité dure entre 3 mois et 4 mois, et les salariées déclarent habituellement leur maternité au 3ème mois. La Direction avait le temps de former un salarié. Mme Z a fait le choix d’utiliser la force commerciale existante pour occuper ce secteur. M.Y(Direction) qu’il est long et compliqué d’intégrer un commercial. Il est très difficile de recruter la bonne personne et personne n’a été trouvé pour le poste ouvert depuis novembre, malgré de nombreux entretiens. Il faut de plus utiliser les ressources présentes pour former quelqu’un.
Mme B estime que le remplacement ce salarié aurait pu permettre de tester un salarié et l’embaucher ensuite s’il donnait satisfaction. Les salariés qui ont remplacé leur collègue n’ont pas pu remplir leur fonction en gérant 2 absences. M. Y précise que les postes ne sont pas dans la même zone géographique et que ce n’était pas possible.
M. X résume : les 2 informations ont été reçues en septembre et à ce jour, le commercial n’a pas été trouvé. La Direction est très active pour retrouver 4 personnes à temps plein. Mme B fait remarquer que le principal concurrent en profite pour occuper le terrain
."

Si vous avez besoin d'un prestataire pour vous aider lors de vos réunions de CE ou de CHSCT, n'hésitez pas à me contacter pour un devis personnalisé. Je suis mobile sur le Rhône et je peux m'adapter au contexte de votre entreprise.

A très bientôt !

mardi 24 septembre 2013

Un exemple de mon travail de relectrice

Au cours du printemps dernier, j'ai eu l'occasion de relire un ouvrage assez spécialisé, à mettre entre les mains des fans de football et notamment du SCB, le club de foot de Bastia.

livre-histoire-furiani
Ce stade est une véritable légende corse, notamment à cause de la catastrophe de Furiani, qui reste bien vivace dans les mémoires.

Si vous souhaitez en savoir plus sur cet ouvrage, vous pouvez lire l'article publié sur le site du club à l'occasion de la sortie du livre : http://www.sc-bastia.net/v4/?p=23467


Si vous avez dans vos projets de faire publier un livre prochainement, je peux relire votre texte, et faire les corrections nécessaires pour que votre ouvrage fasse référence dans son domaine !

Contactez-moi pour tout devis : gaelle.brial@gmail.com

mercredi 27 mars 2013

Au journal de TF1 !

Bonjour,

Voici un lien pour voir ou revoir le reportage de TF1 (diffusé le 27 mars dans le journal de Gilles Bouleau) sur les biographes pour inconnus !



Le premier biographe présenté n'est autre que Guillaume Moingeon, qui gère le réseau des Nègres pour inconnus, auquel j'appartiens.

A bientôt !

dimanche 17 février 2013

Vous habitez loin de moi ?

Si la distance ne nous permet pas de nous voir physiquement à chaque séance, nous pouvons aussi opter pour des conversations téléphoniques : vous vous calez dans votre fauteuil préféré, moi devant mon bureau et nous passons une heure au téléphone, et je poursuis la réécriture.
Pour le paiement, on peut aussi passer par internet !

A très vite !

Pour me joindre : gaelle.brial@gmail.com


lundi 28 janvier 2013

Dans la presse : MGEN

Voici un article paru dans la revue de la MGEN en novembre 2012 et qui parle du site internet des NPI !


Extrait #1 : Le marché du jeudi


J'aimerai vous proposer sur ce blog quelques extraits de l'ouvrage que je suis en train de co-écrire avec mon grand-père. Des témoignages d'une vie passée, d'un mode de vie tellement éloigné du notre. Aujourd'hui, le marché du jeudi !

"Le jeudi, c'était jour de marché à Château-Gontier. Mes parents y allaient toutes les semaines, pour vendre les produits de la ferme. Ma mère faisait du beurre avec le lait de la traite, à la baratte, mais il y avait aussi d'autres produits à vendre : des œufs bien sûr, mais aussi des volailles, des lapins, de petits cochons à engrosser ou même des veaux. C'était un gros marché régional, qui s'est aujourd'hui spécialisé dans la vente de veaux, avec plusieurs espaces, dont un pour les gros bestiaux, un pour la crèmerie et les volailles.

Dès que j'ai été assez grand, je partais avec eux, comme il n'y avait pas école ce jour-là. Pour moi, c'étaient des journées magiques. Le matin tôt, on prenait la carriole de mon père : elle était belle, avec des roues en bois caoutchoutées et un toit décapotable. A l'intérieur, il y avait six places, trois devant et trois derrière, et une malle à l'arrière, où on installait le chargement. Le cheval à l'avant était un cheval de trait, mais certains propriétaires plus riches avaient des demi-sang pour tirer leurs carrioles. Arrivés à Château-Gontier, on laissait nos produits sur la place, puis mon père allait dans un hôtel, le Faisan, où il laissait son cheval et on allait vendre les produits. Mon père avait ses habitudes dans cet hôtel, mais il y en avait d'autres qui faisaient le même office pour d'autres familles. Ce marché était tellement impressionnant pour mes yeux d'enfant !Si mes parents avaient des courses à faire, on mangeait au restaurant, et on allait les faire dans l'après-midi, avant de rentrer à la ferme."

mercredi 7 novembre 2012

Dans la presse

Voici l'article paru dans le Progrès, dans l'édition de Tassin le 3/11/2012 et dans l'édition de l'Arbresle le 21/10/2012 :


Dommartin : Gaelle Brial écrivain public : « Nous n’avons pas le temps d’écouter nos aînés »

Résidente de Dommartin, Gaelle Brial exerce la profession d’écrivain public.
Rencontre.

Quel est votre parcours ?
Après des études littéraires et une école de journalisme, j’ai travaillé pendant neuf ans, dans une entreprise qui organisait des visites mystères. Je programmais les visites, formais les enquêteurs, relisais les comptes rendus.

Comment êtes-vous devenue écrivain public ?
Je souhaitais me consacrer à mes enfants, tout en conservant une activité. En parallèle, à titre indépendant, je poursuis le travail de relecture, pour mon ancien employeur.
Ce travail d’écrivain public concerne souvent l’histoire des familles, les mémoires de particuliers, mais aussi l’histoire d’un village, d’un monument, d’un personnage, d’une entreprise.

Pourquoi avoir choisi ce créneau ?
Je suis passionnée d’histoire et même de « petite histoire » qui, elle aussi, a son intérêt. Lorsque mes grands-parents maternels sont décédés, je me suis aperçue que je n’avais pas eu le temps de les interroger, sur leur enfance, la vie qu’ils avaient eue, les origines de leurs familles. Actuellement, pour nombre de personnes de ma génération, les origines s’arrêtent à nos grands-parents. Eux, bien souvent, appartenaient à des familles établies dans une région, depuis des générations. Mes grands-parents paternels venaient de l’Anjou, région où leurs familles étaient établies depuis des siècles. Je n’y suis jamais allée, n’ai jamais rencontré les oncles et cousins de mon père.
Chaque époque vit des événements particuliers, possède un mode de vie, des habitudes. On pratiquait des métiers, dont certains ont disparu. Le monde change à toute allure. Pourtant nos aînés ont plein de choses à nous apprendre, leçons de vie, histoire de la famille, souvenirs à laisser... C’est toute cette mémoire, que nos aînés peuvent transmettre à leurs petits-enfants, arrière-petits-enfants. Mais bien souvent, nous n’avons pas le temps de les écouter. Le livre est donc le support idéal, pour transmettre cette mémoire.

Propos recueillis par notre correspondant de presse, Gérard Urbin